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Voyages et romans photos

Un jour, un ami m'a dit qu'en un certain endroit de la Turquie, étaient de curieux menhirs de formes amanito-phaloĩdales. 

Intrigué, j'ai donc entrepris le voyage pour aller de visu constater ce prodige.

La route fut longue, très longue, car j'ai dû traverser d'Ouest en Est des contrées sauvages, aux noms étranges depuis peu sur les cartes..

C'est encore loin ?

Après le virage...

Puis, un beau matin, au bout de la route, je suis tombé dans un trou, au fond duquel était percé une multitude de trous.

J'ai immédiatement rendu un hommage à Serge,  (Gainsbourg) en ne chantant pas les p'tits trous.

Le bout de la route...

Un auteur au fond du trou, ou presque.

Dans le grand trou, habitait une Dame dans un moyen trou creusé dans les parois ceinturant l'énorme trou. Pour paraphraser Guillaume (Apollinaire) : c'était donc un trou habité.

Elle m'offrit le gîte et le couvert.

                           La Dame....                                                                  Le gîte...

Tout cela était bel et bon, mais la curiosoté l'emportât et je me mis en route pour voir si d'autres troglodytes hantaient les lieux. A défaut n'importe quel animal cavernicole pouvait faire l'affaire.

Après une couple d'heures, j'en étais certain, à part la Dame, j'étais le seul rescapé d'une Apocalypse qui n'avait pas eu lieu.

                        Rien, personne...                                                                 Ah...Si ?!

Mais comme le canard était toujours vivant, j'entrepris l'escalade de la paroi pour tenter de savoir si hors du trou le monde existait toujours...

Ben non.

Aussi loin que portait le regard, nul être vivant n'errait dans ce désert. Seul, un lampadaire idiot et esseulé montait la garde.

                Donald, Riri, Fifi, Loulou.                                         Le lampadaire, ami du chien      

Et puis soudain, en tournant la tête, j'ai enfin vu ces amanites lithiques, que certains nomment Fées coiffées, et d'autres rêves de jeunes filles.

Et en regardant de plus près, on pouvait voir que dans ces énormes colonnes de pierre, des anonymes  y avaient là aussi creusé des trous...

            Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?                             Rien, nada, que dalle...                     

C'est étrange cette manie de faire des trous partout.

Par contre, l'escalier n'est pas terrible et j'ai, moult fois, failli me casser le col du fémur et la gueule pour aller constater qu'il n'y avait rien, pas même un tout petit trésor oublié par un voyageur antique, sachant que la Cappadoce, vers -4000 était peuplée par lLes Hittites, et qu'ils ont creusé des habitats à même la roche tendre des falaises pour se protéger des éléments et s’y réfugier en cas d’attaque.

Puis, au VIIe siècle, poussant la stratégie défensive à l’extrême, les habitants se sont construits des villes souterraines pour échapper aux invasions perses et arabes.

Mais partout, avant de partir, ils ont fait le ménage à fond.

Bon, puisque je n'ai pas fait fortune, je vais rentrer et travailler.

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